La mode innove et s’actualise constamment.  À la fin du XVIIIe siècle, les coiffures étaient hautes et extravagantes, utilisées pour exprimer le patriotisme dans les commémorations et les grands événements. À cette époque-là, les coiffures étaient si bien faites, que la plupart du temps, il était presque imperceptible de savoir où se terminait la coiffure et où commençait le chapeau.

 

Encore, à la fin de ce siècle, bien qu’il ait eu la simple fonction de maintenir les cheveux propres et bien rangés, le bonnet victorien a conquis une popularité auprès des dames de la société, ce qui reflétait ainsi une image de simplicité et de raffinement.

 

À cette époque-là sont apparues en France et en Grande-Bretagne, les premières versions des chapeaux haut-de-forme.

 

En raison de son extravagance et le fait d’être haut et exotique, le chapeau haut-de-forme a gagné le surnom d’ «INCROYABLE». Dans les années 1830, le chapeau haut-de-forme dans sa version noire classique, avait été adopté par toute la société sous l'influence du prince Albert de Grande-Bretagne.

Il a été considéré comme une partie de la tenue masculine.

 

Cette mode a duré jusqu’à la fin du siècle quand sont apparus des styles plus modernes comme le chapeau melon et le trilby.

Le chapeau melon a été créé par les londoniens Thomas et William Bowler pour la chapellerie James Lock & Co. Il a été sélectionné par le magasin Edward Coke pour être utilisé par les gardes-chasses en raison de sa rigidité.

Il servait alors à protéger la tête des branches les plus basses des arbres quand ils montaient à cheval. 

 

Avec le temps, il a été utilisé par les classes dominantes et après avoir traversé quelques frontières, il arrive aux États-Unis avec le nom de « derby ».

 

Un fait intéressant, c’est que ce chapeau est encore utilisé aujourd'hui.

En Bolivie, par exemple, il fait partie de la tenue typique utilisée le jour de la fête de l'Indépendance.

 

De l'autre côté, « trilby » devient le nom d’un chapeau, suite à la publication du roman nommé « Trilby », écrit en 1894 par l’écrivain britannique George Du Maurier.  

 

Mais c'est à l'Époque édouardienne qui ce chapeau a eu son charme bohémien, parce qu'il était porté par des artistes et écrivains du « Bloomsbury Group » de Londres.

 

Au début du XXe siècle, le chapeau édouardien a conquit du terrain.

Haut et extravagant, il était composé par des tulles, ficelles, fleurs et plumages. Généralement, il était surélevé par une structure appelée « pompadour » et couvert par des mèches de cheveux naturelles ou artificielles.

 

À la fin de la Belle Époque (1871-1914), à l’initiative de Paul Poiret, le turban reconquiert des adeptes. Il était pratique et avec ses couleurs vives, il est devenu l’accessoire favori de Simone de Beauvoir, l’icône du féminisme de « gauche ». 

 

Dans les années 1920, le chapeau devient le chéri de la fraternité des courses de chevaux en Grande-Bretagne et aujourd’hui il est encore utilisé par les hommes comme par les femmes. Il renvoie une image informelle mais sophistiquée.

 

La plupart des tendances étaient dictées par Worth à Paris, Lucile à Londres et Anna Ben-Yusuf à New-York.

 

Au début des années 1920, le minimalisme des chapeaux sans bords et des chapeaux type « cloche »  est devenu populaire. Il faisait partie du visuel de la femme dite "garçonne" des années folles, de la même manière que les cheveux courts et la robe « chemise » de coupe droite, tout cela donnait un look androgyne.

 

Il était en feutre, très collé à la tête et il avait, la plupart du temps, une broche de brillants du style « Art Déco ». Comme il recouvrait les yeux, ce modèle obligeait les femmes à maintenir la tête rehaussée, ce qui leur donnait un air plus hautain et qui les mettaient en valeur à cette époque-là.

 

Mais le chapeau « cocktail », qui consiste en petits ornements de tête avec un voile délicatement tombé sur le visage a été l’icône de la féminité de l’après-guerre dans les années 50. Il est très utilisé pour des fêtes et des événements formels. 

 

Le chapeau « pillbox » pour sa part, simple et minimaliste, inspiré du style militaire, a attiré le regard du monde en 1961 quand Jackie Kennedy est apparue utilisant un modèle d'Halston – le maître chapelier de la maison new-yorkaise Bergdorf Goodman – durant la cérémonie d'investiture de son mari à la présidence des États-Unis. 

 

En 1979, le chapeau « pork pie », qui a une calotte très plate, un peu baissée, avec un petit bord régulier et relevé sur tout le pourtour, est mis en lumière par la scène musicale. Ce modèle est resté oublié un certain temps, mais il redevient à la mode maintenant. 

 

Comme on a pu le remarquer, le port du chapeau a toujours été en rapport avec l'élégance. Quelques modèles ont été laissé de côté pendant un certain temps, après ils sont revenus et ont été réinventé. Mais cette mode n’a jamais cessé d’exister. Actuellement, elle continue à être une icône de la sophistication qui complète et donne un éclat de beauté aux tenues vestimentaires.

 

Modifié dans sa forme et sa définition tout au long de son histoire, le Fascinator a toujours été une plus légère alternative au chapeau traditionnel.


Fixé à la tête par un ruban, un peigne ou un clip, les Fascinators peuvent avoir une grande variété de modèles, en plumes, avec des fleurs ou des bijoux.


Il est également utilisé comme un chapeau de cocktail, bibi ou un accessoire formel. Il est très populaire parmi les familles royales.


Kate Middleton est connue pour utiliser une version de Fascinator qui intègre un petit chapeau à la base maintenant connu sous le nom Hatinator.


Accepter et continuer la navigation Site use cookies